Sandrine Péan obtient un CAP de vente puis s’engage dans un bac « transport-exploitation » par alternance. Elle abandonne après six mois faute de pouvoir suivre. Mais, voulant « conduire un camion », elle reste dans l’entreprise et, tour à tour, obtient les permis 26 et 40 tonnes et le transport en commun. Elle ne trouve pas d’emploi de chauffeur à l’issue de son contrat : « J’étais femme et débutante… Depuis, cela a changé. Les entreprises recrutent plus facilement des femmes ». La jeune femme enchaîne les intérims, épluche les petites annonces et postule à la société Roulleau. Elle rêvait de transport longue distance ; il s’agit d’un poste de chauffeur de camion toupie et « j’étais peu motivée ». Elle accepte…
Bien sûr, Il faut aimer être à l’extérieur, parfois sous la pluie, savoir attendre et « avoir un peu de résistance physique » pour manipuler les goulottes. Sandrine Péan pratique le métier depuis 1998, « sans regret », d’autant que la rémunération « est convenable ».
Sandrine, Conductrice de toupie béton prêt à l'emploi